Après ma publication sur le lâcher prise du 29 juin, Thanh a souhaité réagir dans un commentaire que j’ai trouvé très beau. Comme je crains qu’il n’ait échappé à beaucoup d’entre vous, j’ai décidé de lui donner, aujourd’hui, l’exposition qu’il mérite…

« Il est assez important de le répéter : Un sage sait ce qui se trouve dans son cercle de contrôle et ce qui est en dehors de ce dernier.
Il est assez facile de se rappeler de ce qui est sous notre contrôle : Selon les stoïciens, le cercle de contrôle contient une seule chose : « Le mental ».
Car même votre corps physique n’est pas complètement dans ce cercle.
Après tout, vous pourriez être frappé d’une maladie ou d’une altération physique à tout moment, dans cet exemple, votre corps est hors de votre contrôle.

Donc le reste des choses que vous ne pouvez contrôler, vous apprenez à les « Lâcher-prise » !

Cela signifie accepter ce qui est et tout laisser se dérouler naturellement.
Vouloir tout contrôler avec la peur que cela dérape si les choses échappent à votre contrôle, c’est exactement ce qui se passe avec la jalousie et les différentes peurs que l’on peut vivre.

Mais cela ne veut surtout pas dire devenir « passif » face aux circonstances :
Le lâcher-prise c’est le recul pris par rapport à des événements, à des situations ou à des attitudes qui, auparavant, déclenchaient agitation ou réaction disproportionnées.

Ce lâcher prise ou « vivre au présent » est le fruit d’un travail intérieur exigeant.
Il n’a rien à voir avec le gaspillage de jours sans lendemain de ceux qui confondent le « carpe diem » épicurien avec le « no future » punk. C’est un lâcher prise superficiel : laisser aller quand cela nous plaît !

Un vrai méditant sait que se détacher vraiment n’arrive qu’avec la souffrance.
La souffrance met l’accent sur notre attachement, l’endroit même où ce laisser-aller a lieu.

-Lâcher prise, c’est reconnaître ses limites, au sens où l’on admet que le résultat final n’est pas toujours entre ses mains.
-Lâcher prise, c’est ne pas adapter les choses à ses propres désirs, et prendre chaque jour comme il vient et l’apprécier.
-Lâcher prise, ce n’est pas prendre soin des autres en faisant preuve d’une totale abnégation, mais se sentir concerné par eux.
Comme décrit Virginia Satir :
« Je veux t’aimer sans m’agripper,
T’apprécier sans te juger,
Te rejoindre sans t’envahir,
T’inviter sans insistance,
Te laisser sans culpabilité,
Te critiquer sans te blâmer,
T’aider sans te diminuer,
Si tu veux m’accorder la même chose,
Alors nous pourrons nous rencontrer et nous enrichir l’un l’autre.»

Si comme Thanh vous avez des textes à partager avec notre petite communauté, je vous laisse volontiers la parole cet été, donc profitez-en, j’attends vos idées et vos productions avec impatience!

Bonne semaine à vous toutes… Prenez bien soin de vous!